Pour ceux qui rêvent les yeux ouverts:
L'enfant des sables de Nadja
Une belle façon de dire aux adultes de ne pas rejeter en bloc les idées fixes d'enfants. Ce n'est pas parce qu'on ne peut pas l'expliquer que ça n'a pas de sens.
Pour ceux qui en doutaient, les brocantes (de particuliers, pas les pros bien sûr) sont des mines d'or où les pépites sont des livres de littérature de jeunesse. J'en ai fait l'expérience ce weekend.
Comment croyez vous que ces petites têtes blondes et brunes s'achètent leur première console de jeu. En vendant leur bibliothèque, sous l'œil bienveillant de leurs parents évidemment.
Ah! Qu'est-ce qu'il est débrouillard ce petit. Il sait ce qu'il veut au moins... Qu'ils se disent le torse bombé.
Bon ben, puisque les livres finiront loin de leurs yeux et au pire au fond d'un placard si pas vendus, autant que nous les fassions finir sur les étagères de nos classes, sous d'autres yeux.
Un autre livre maintenant, et pas de la poésie poussiéreuse glanée dans un carton de brocante:
Nouveaux trésors de la Poésie de Georges Jean parce que les poèmes
qui riment
ne sont pas tous de Maurice Carême.
Et Bim!.
Un peu de vent nouveau
dans la poésie pour les enfants,
Georges Jean
en a trouvé des tout-beaux.
(je n'ai rien contre Maurice Carême, je me souviens juste de lui comme l'auteur le beaucoup de poèmes appris sur les bancs de l'école)
Toujours dans la poésie, cette fois-ci celle de papier.
Pour ceux que ne veulent pas couper droit.
Casa (il y en a un à Trans) propose des ciseaux cranteurs de
ce type là, 4€ pour 6 (différents, bien évidemment). Je crois que l'on trouvera difficilement mieux ailleurs.
Pour finir en images, un éditeur avec une belle démarche:
http://editionsmemo.fr/Si seulement les prix étaient à la mesure de nos poches, il y a de quoi se les vider sans peine.
Le CRD a Popov et Samothrace de Janik Coat sur ses étagères si vous voulez un exemple.
© Yumi Yamashita 2007
